Mémorial vendéen de la Déportation et de la Résistance : les Anciens combattants et le député réagissent

Depuis janvier 2018, le service départemental de l’ONAC a pris en charge le projet des associations des Anciens combattants de Vendée, encouragé par la Préfecture de la Vendée, de créer un « Mémorial Vendéen de la Déportation et de la Résistance » à Fontenay-le-Comte.

Après plus d’une année de travail intensif consacré à la recherche de l’immeuble adapté au projet et à l’accueil du public, à la mise en place des financements de l’acquisition immobilière, à la réflexion sur les conditions de fonctionnement et après avoir pesé les avantages et inconvénients des hypothèses envisagées, le projet abouti a été présenté à l’ensemble des intervenants et un rapport de faisabilité a été adressé au Préfet. Le choix de la maison Louis XIV qui s’est fait après la visite d’autres lieux proposés par la Municipalité, répond aux exigences d’un minimum d’investissement préalable à l’ouverture du Mémorial.

Contrairement aux assurances de soutien données en octobre 2018, le Maire, Jean-Michel LALÈRE vient de refuser la proposition de l’ONAC issue de la concertation, comme l’indique son communiqué (Ouest-France du mercredi 19 juin 2019). À l’encontre des études et comparatifs, Monsieur le Maire présente d’autres propositions déjà analysées qui, en l’état, menacent gravement le projet.

Messieurs Armand FORT, Président de l’UDAC Vendée, Michel LEBOEUF, Président de l’UNC Vendée et Pierre HENRIET, Député de la Vendée, s’élèvent solennellement contre ce qui constitue un blocage de la dynamique enclenchée en janvier 2018. Les financements de l’État, du Conseil départemental et de la Communauté de Communes confortent l’engagement collectif au service du devoir de mémoire et la place de la ville de Fontenay-le-Comte, ville du C.M.F.P. Ils tiennent à préciser que le cadre juridique lié à l’attribution des fonds d’État et l’impossibilité pour l’ONAC de devenir propriétaire d’un équipement structurant de proximité exige l’engagement de la ville.

Le revirement du maire de Fontenay-le-Comte après 18 mois de travail partagé, outre qu’il néglige une action de nature à valoriser durablement la rue des Loges et le centre-ville ainsi qu’à faire rayonner le Sud-Vendée, est une déclaration de principe contre le devoir de mémoire.