Le communiqué du responsable du PS local et les déclarations erronées d’un conseiller municipal d’opposition appellent les précisions suivantes :
Nous avons tous à cœur d’œuvrer pour que les conditions de travail et de détention dans la prison de Fontenay-Le-Comte soient rapidement améliorées. La situation désastreuse actuelle est le résultat du laxisme des élus qui, non contents de n’avoir rien concrétisé alors qu’ils se targuaient d’être proches du pouvoir, s’étonnent aujourd’hui qu’une réflexion aboutie puisse, après seulement 18 mois de gouvernement, proposer des solutions innovantes, modernes et probablement mieux adaptées à la situation des détenus fontenaisiens.
L’identification affinée des causes des condamnations par territoire va permettre de préconiser des peines de substitution et des moyens de prévention et de soins qui viendront améliorer, avec les indispensables travaux de rénovation, les conditions de travail des surveillants et de détention des détenus dont le nombre diminuera.
« Le plan prison commencé par M. Urvoas » pour reprendre les termes du responsable PS local avait « envisagé » une nouvelle prison à Fontenay-Le-Comte. Cette annonce n’a jamais été budgétisée dans la loi de finances pour 2017. Or chacun sait qu’une décision politique n’a d’existence que par son inscription budgétaire. Tel n’était pas le cas pour la prison. Il s’agissait donc bien uniquement d’une annonce – en l’occurrence inopérante – a quelques semaines des élections présidentielle et législatives.
Quant à la défense des intérêts du territoire, Pierre HENRIET rappelle que dans ce dossier comme dans bien d’autres, il a associé le Président de la Communauté de Communes et le Maire à une réunion en septembre 2017 au Ministère de la Justice. Aucune promesse de construction d’une nouvelle prison n’avait été faite. Il a été précisé que le dossier de Fontenay-le-Comte répondait bien aux critères et que la qualité du terrain ferait l’objet d’une étude. La méthode et le calendrier de la Garde des Sceaux ont été répétés : pas d’annonce sans traduction budgétaire, pas d’annonce sans loi de programmation pour la justice. Ainsi le Projet de loi déposé par la Ministre prévoit l’augmentation du budget de 24% sur la période 2018-2022.
Il faut souligner qu’aucun établissement ne sera construit dans le Grand Ouest, ce qui confirme bien que le Sud-Vendée n’est pas abandonné par le Gouvernement ; d’ailleurs la récente signature du contrat « Action cœur de Ville » en est une preuve supplémentaire.
Notre territoire mérite beaucoup mieux que des attaques politiciennes qui lassent les citoyens. A défaut d’une nouvelle prison, notre territoire peut s’enorgueillir du dynamisme de toutes ses forces vives, économiques comme associatives, qui ensemble développent son attractivité et continueront de permettre d’accueillir un nombre croissant d’entreprises, créatrices d’emplois.